Pour une alimentation plus saine, plus locale, pour la transition “agroécologique” dans notre région, nos cantines scolaires ont un rôle clef à jouer.

Pour de meilleurs repas pour les enfants, et pour nos agriculteurs locaux, construisons, près de la cuisine centrale (qui dessert les 40 cantines de la ville) une légumerie*. Elle pourrait, par exemple, être bâtie près du Marché de gros à Lomme. 

Intervention en Conseil municipal de Lille du 11 décembre 2020

Une cuisine centrale à Lille récente, mais bâtie sans légumerie 

Quand Lille a ouvert, en 2017, sa “cuisine centrale”, qui livre en barquettes froides jusqu’à 14 000 repas par jour dans toutes les écoles, elle n’a pas bâti sur place ou à proximité, de légumerie (il n’y a qu’une petite unité d’épluchage pour les repas de crèches). 

Une légumerie, où l’on épluche fruits et légumes frais, évite, par exemple, que les carottes n’arrivent à la cuisine centrale de la ville, déjà râpées et ce depuis plusieurs jours, avant d’être servies à table.
Un tel équipement était au menu de notre programme pour FAIRE RESPIRER LILLE. Mais nous n’avons pas remporté l’élection municipale… Nous en avons donc fait la proposition par écrit au Maire de Lille le 4 septembre 2020. 

 

Une légumerie, c’est plus de produits bruts, frais, locaux, de circuits courts

Nous remercions l’équipe municipale de nous avoir répondu sur cette proposition. Elle se dit “intéressée par les nombreux projets de légumerie qui voient le jour” et précise “envisager un travail avec la Métropole européenne de Lille”. 

Pourtant… pas une ligne dans le “Rapport d’orientation budgétaire 2021” sur une hypothétique légumerie (ni d’ailleurs sur le financement du 100 % local et bio que vous avez promis pour 2026). 

Nous demandons, non pas une légumerie pour Noël…, mais que soient inscrits au budget 2021, des crédits d’étude pour cette légumerie. 

Ingrid Brulant

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